Prévention des risques naturels et technologiques

Les risques naturels et technologiques

Plusieurs risques sont liés à des événements naturels, dont les principaux sont : les inondations, les séismes, les éruptions volcaniques, les mouvements de terrain, les avalanches, les feux de forêt, les cyclones et les tempêtes.
Les risques technologiques sont, pour leur part, liés à l’action de l’homme. Ils sont au nombre de quatre : le risque nucléaire, le risque industriel, le risque de transport de matières dangereuses et le risque de rupture de barrage.

Les conséquences pour les biens et les personnes

Deux critères caractérisent le risque majeur :
- une faible fréquence : l’homme et la société peuvent être d’autant plus enclins à l’ignorer que les catastrophes sont peu fréquentes
-une gravité importante : nombreuses victimes, dommages importants aux biens et à l’environnement.
Un événement potentiellement dangereux (l’aléa) n’est un risque majeur que s’il s’applique à une zone où des enjeux humains, économiques ou environnementaux sont en présence.
Exemple : un aléa sismique en plein désert n’est pas un risque. Un séisme à San Francisco : voilà le risque majeur.
«La définition que je donne du risque majeur, c’est la menace sur l’homme et son environnement direct, sur ses installations, la menace dont la gravité est telle que la société se trouve absolument dépassée par l’immensité du désastre» Haroun TAZIEFF.

Quelques événements récents

Les événements naturels (séismes, cyclones, etc.) font régulièrement un grand nombre de victimes dans le monde. Leur violence et leurs conséquences sont heureusement plus modérées sur le territoire national.
Cependant, les événements qu’a connu la France récemment (tempêtes Klaus et Xynthia, inondations dans la Somme et le Languedoc-Roussillon, feux de forêt dans le Sud, explosion de l’usine AZF de Toulouse) montrent qu’en de telles situations, les préjudices humains et matériels peuvent être considérables.

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