Plan de relance : la préfète mobilise les services de l’État pour accompagner les entreprises

Mis à jour le 14/10/2020

La préfète de la Gironde, Fabienne BUCCIO, a réuni les services de l’État et ses partenaires ainsi que les représentants des entreprises, des chambres consulaires et des branches professionnelles dans le cadre du plan de relance présenté le 3 septembre par le Premier ministre.

En début de réunion, elle a profité de la présence des milieux économiques et en particulier de l'UMIH pour présenter les nouvelles mesures qu’elle s’apprête à prendre au regard de l’évolution de la situation sanitaire, notamment la fermeture anticipée des bars à compter de lundi. Elle a rappelé le fort soutien de l’Etat et la prorogation du dispositif de chômage partiel et du fonds de solidarité pour ce secteur.

Sur le plan de relance, elle a rappelé que 100 milliards d’euros sont mobilisés par l’État pour accompagner le changement des entreprises, renforcer l’offre, soutenir la demande et préparer l’avenir. Elle a insisté sur les trois priorités : l’écologie, la compétitivité, la cohésion et a rappelé le principe général à savoir que les aides sont disponibles immédiatement. Les services de l’État travailleront en outre avec le conseil régional et les CCI Chambres de commerce et d'industrie dans le but d’informer, d’aiguiller et d’écouter les entreprises.

Le plan a un objectif : une injection déterminante d’argent public, ici et maintenant, pour soutenir l’économie. Il contient :
• des mesures générales à la fois automatiques et puissantes : des baisses d’impôts à hauteur de 20 milliards d’euros sur deux ans et des investissements massifs en faveur de la relocalisation de la production industrielle sur le territoire ;
• des mesures pour l’emploi, qui visent notamment à encourager l’embauche des jeunes et des personnes handicapées, touchés plus durement encore par la crise.

Les services de l’État ont aussi présenté les appels à projets industriels qui ont vocation à subventionner les projets innovants des entreprises des secteurs prioritaires, et notamment l’aéronautique et l’automobile, très importants en Gironde, mais aussi la chimie, la santé, l’agroalimentaire, l’électronique.

La préfète a rappelé que lors de la première phase, le soutien de l’État aux entreprises avait été puissant en Gironde :
- 68 % des salariés concernés par l’activité partielle ;
- 700 000 entreprises ont bénéficié du report des charges sociales, pour 530 millions d’euros,
- 8 000 entreprises ont sollicité le report des charges fiscales, pour 60 millions d’euros ;
- 1 milliard du fond de solidarité a été distribué pour 120 000 entreprises girondines ;
- 2,72 milliards de PGE ont pu renforcer les entreprises girondines.

Ce matin même, se tenait en préfecture un CODEFI, ce comité des services de l’État qui examine la situation des PME/TPE les plus en difficulté pour leur venir en aide. Depuis juin, plus de 200 000 euros d’aides en Gironde.

Une boîte aux lettres dédiée a été ouverte : pref-francerelance@gironde.gouv.fr pour toutes les questions des entreprises.