Qu’appelle-t-on « le risque » ?
Index d'articles
- Prévenir le risque
- Qu’appelle-t-on « le risque » ?
- Les Plans de Prévention des Risques Submersion Marine
- Les PPRSM du Bassin d’Arcachon
- Qui fait quoi ?
- Comment calcule t-on la submersion ?
- Les enjeux humains : un recensement exhaustif
- Les principes du zonage et du règlement
- La concertation sur le PPR Submersion Marine
Les catastrophes naturelles sont, après les maladies, les événements qui provoquent le plus de dommages et de victimes. Difficilement prévisibles avec précision, on peut néanmoins estimer la probabilité qu’elles surviennent et évaluer leur intensité.
Comment calculer la probabilité qu’un événement se produise ? Les spécialistes estiment souvent la probabilité qu’un événement survienne : on parle alors de « période de retour » qui peut être par exemple :
Attention : Il s’agit de probabilités statistiques, une période de retour trentenale ne veut pas dire que l’événement survient 1 fois tous les trente ans, il peut survenir deux années de suite et plus du tout pendant 60 ans ! |
L’enjeu et la vulnérabilité
L’enjeu est lié à la présence humaine : personnes, habitations, activités économiques, infrastructure. La densité de population et l’urbanisation sont ainsi des facteurs aggravants du risque.
Chaque bien ou personne dispose de sa propre vulnérabilité, plus ou moins forte selon :
- sa résistance face à l’évènement
- sa résilience (ou capacité à retrouver un fonctionnement normal)
Maison sur pilotis à Port Meyan (Observatoire Côte Aquitaine)
Légende : « cette maison sur pilotis présente une vulnérabilité moindre aux inondations »
Ainsi, la vulnérabilité de chaque individu dépend de sa taille et de sa condition physique.
Schéma de résistance des personnes au courant (Source : Guide méthodologique Etat)
Les atteintes potentielles aux vies humaines (noyade, électrocution, personnes isolées) sont bien sûr prépondérantes lorsqu’on cherche à qualifier les enjeux d’un site.