Le phare de Cordouan est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO

Mis à jour le 08/09/2021

Lors de sa 44e session, le Comité du patrimoine mondial et ses 21 membres ont décidé, à l’unanimité, l’inscription du phare de Cordouan sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Cela témoigne de la « valeur universelle exceptionnelle » de celui-ci, transcendant les frontières nationales, et signifie qu’il présente un caractère inestimable pour les générations actuelles et futures de l’ensemble de l’humanité.

Cette inscription est l’aboutissement d’une démarche initiée en 2002 avec l’inscription sur la liste indicative nationale des biens du patrimoine mondial.

En 2016, en lien avec les collectivités et associations partenaires, l’État (à travers une coopération entre les ministères de la culture, de la transition écologique et solidaire, et celui de la mer) a officiellement lancé la candidature avec une volonté forte : partager la valeur symbolique, historique et architecturale de ce « monument-phare », le préserver, le gérer efficacement et durablement, et nouer des partenariats avec d’autres sites dans le monde.

L’État, le SMIDDEST (Syndicat Mixte pour le Développement de l'Estuaire de la Gironde) et les collectivités territoriales ont porté la candidature et ont conçu un plan de gestion à moyen et long terme. C’est finalement tout un réseau territorial, citoyen et politique qui s’est fédéré pour aboutir à l’inscription du phare de Cordouan. Plus de 13 000 personnes ont rejoint le comité de soutien de la candidature, partageant des messages empreints d’émotion et témoignant de leur attachement fort pour ce patrimoine authentique et innovant.

 

 

Une histoire riche, jalonnée de travaux

Entré officiellement en service en 1611, le phare guide depuis plus de 400 ans les marins à l’entrée de l’estuaire. Attirés par le prestige du « phare des rois », classé monument historique dès 1862, les meilleurs ingénieurs de France y ont expérimenté leurs innovations. Il nécessite un entretien régulier pour conserver sa prestance et son intégrité. Si des travaux d’ampleur ont déjà jalonné son histoire, ceux lancés en 2013 par l’État et les collectivités, sont les plus importants. Ils se termineront durant l’hiver 2021-2022. 5,6 millions d’euros ont été investis au total, dont la moitié par l’État. Un comité de pilotage, co-présidé par la préfète de région et la présidente du SMIDDEST, auquel participent des représentants des institutions finançant les travaux, supervise les travaux. Ces derniers, extérieurs et intérieurs, marquent la volonté de tous les acteurs associés au phare de conserver au mieux le monument pour transmettre aux générations futures les valeurs architecturales, techniques et humaines qu’il incarne.

 

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