Lors de sa 44e session, le Comité du patrimoine mondial et ses 21 membres ont décidé, à l’unanimité, l’inscription du phare de Cordouan
sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Cela témoigne de la « valeur universelle exceptionnelle » de celui-ci, transcendant les frontières nationales, et signifie qu’il présente un caractère inestimable pour les générations actuelles et futures de l’ensemble de l’humanité.
Cette inscription est l’aboutissement d’une démarche initiée en 2002 avec l’inscription sur la liste indicative nationale des biens du patrimoine mondial.
En 2016, en lien avec les collectivités et associations partenaires, l’État (à travers une coopération entre les ministères de la culture, de la transition écologique et solidaire, et celui de la mer) a officiellement lancé la candidature avec une volonté forte : partager la valeur symbolique, historique et architecturale de ce « monument-phare », le préserver, le gérer efficacement et durablement, et nouer des partenariats avec d’autres sites dans le monde.
L’État, le SMIDDEST (Syndicat Mixte pour le Développement de l'Estuaire de la Gironde) et les collectivités territoriales ont porté la candidature et ont conçu un plan de gestion à moyen et long terme. C’est finalement tout un réseau territorial, citoyen et politique qui s’est fédéré pour aboutir à l’inscription du phare de Cordouan. Plus de 13 000 personnes ont rejoint le comité de soutien de la candidature, partageant des messages empreints d’émotion et témoignant de leur attachement fort pour ce patrimoine authentique et innovant.
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